La dernière évaluation quinquennale de notre institut ne s'est pas aussi bien passée que ce qu'on avait espéré. Alors que le jury d'évaluation s'est dit satisfait de nos travaux, et du fonctionnement général de l'institut, il nous a reproché d'être « trop petits ». Notre directeur a dû téléphoner au président du jury pour se faire expliquer ce qu'il entendait par là ; la réponse, telle qu'il nous l'a ensuite retranscrite par email collectif, laissait rêveur : « La mode est aux gros instituts. Comment rivaliser avec les grands campus internationaux, sinon ? Il faut fusionner avec un institut du voisinage, sinon, on vous colle une sale note à la prochaine évaluation — quelle que soit l'étendue de votre production scientifique ! ».
Notre directeur, qui nous connaît bien, a précisé dans son message qu'il était inutile de lui répondre par email pour se plaindre de cette recommandation discutable, et encore plus inutile de faire ça par email collectif. Il préférait convoquer une assemblée générale pour la semaine suivante, où tout le personnel de l'institut aurait le loisir de discuter de la situation, et des solutions qu'il faudrait y apporter.
Son invitation a eu un grand succès et, la semaine suivante, il ne manquait pas grand'monde quand il a ouvert les discussions dans le grand amphi de l'institut. Comme souvent, ce sont les vieux chefs d'équipe qui ont lancé les hostilités avec le plus de véhémence : « On ne va pas se plier à leurs exigences grotesques, ce serait leur donner raison ! » ; « Quand j'étais thésard, on ne se préoccupait que d'une chose : la qualité de la science ! Et je peux vous dire que c'était autre chose que le galimatias tape-à-l'œil qu'on veut nous faire faire aujourd'hui ! ». Les étudiants n'osaient pas encore prendre la parole, mais ils semblaient s'amuser à nous écouter ronchonner, tâchant probablement d'imaginer à quoi avait pu ressembler la thèse de tous ces vieux grognons.
Après une demi-heure de récriminations unanimes, notre directeur a cru bon d'intervenir, pour rappeler que nous n'étions pas maîtres de notre sort, et que ce jury d'évaluation a beau avoir des critères irrationnels, il a en tout cas les moyens de nous contraindre à lui obéir. Et qu'il nous faudrait bien, bon gré, mal gré, faire au moins un petit effort pour faire semblant de l'écouter, histoire d'avoir quelque chose à répondre à la prochaine évaluation.
L'atmosphère s'est un peu calmée, et c'est une postdoctorante, Assia, qui s'est risquée à témoigner : « Dans le labo où j'étais en thèse, on avait aussi dû fusionner, pour répondre aux injonctions d'un jury d'évaluation. On l'avait fait, on avait fusionné avec l'institut d'à côté, mais comme la fac était trop pauvre pour nous fabriquer un nouveau bâtiment commun, ben chaque institut est resté dans son bâtiment, et tout a continué comme avant… ». Jean-Claude, l'un des chefs d'équipe les plus anciens de l'institut, a ricané : « C'est bien ce qu'on disait ! Ça ne sert à rien, ces fusions ! ».
Notre directeur lui a lancé un sourire compréhensif : « Mais évidemment, que ça ne sert à rien ! Tant que le gouvernement ne mettra pas plus d'argent dans la recherche, toutes les fusions du monde ne pourront rien changer à la vétusté de nos bâtiments et au manque de place ! Mais c'est justement la raison pour laquelle il ne faut pas craindre de fusionner avec les labos d'à côté : au final, ça ne changera rien — mais on aura donné un os à ronger à nos futurs évaluateurs ! ».
Quelques murmures se sont élevés dans la salle : l'assistance était visiblement très partagée, et tout le monde utilisait le même argument (« Ça ne changera rien ! ») pour, selon sa sensibilité, en conclure qu'il était soit souhaitable, soit nuisible, de fusionner avec un autre institut.
Solange s'est levée, pour rappeler à tout le monde qu'une mauvaise évaluation de notre institut aurait des conséquences sur nos futures demandes de financement, et que s'il fallait consentir à fusionner avec, par exemple, le LUSER, eh bien ma foi on pouvait quand même faire ce petit geste.
Jérôme a bondi : « Hein ? Fusionner avec le LUSER ? Et pourquoi avec eux, d'abord ? C'est un institut qui est au bord du gouffre, ils sont sur le point de fermer, faute de résultats scientifiques, et tu voudrais qu'on fusionne avec eux ? »
Le LUSER, Laboratoire Universitaire de Sciences Expérimentales de la Reproducibilité, était un institut du campus, qui travaillait sur des thématiques très proches des nôtres, et Solange n'était pas la seule à collaborer fréquemment avec eux. Mais c'était aussi l'institut dans lequel notre collègue Jérôme avait fait sa thèse, il y a bien longtemps, et après s'être durement brouillé avec son directeur de thèse, il avait fait le vœu de ne plus jamais avoir à faire à eux.
Solange était vexée : « Dis tout de suite que ce sont des tocards… ».
Jérôme, qui n'était visiblement pas loin de vouloir le dire, a préféré rebondir : « Non, une fusion qui se justifierait beaucoup plus, ce serait avec le LONELI ! Eux, au moins, ils tiennent la route ! »
Le LONELI, Laboratoire des Ontologies Numériques Expérimentales et des Lemmes Intercellulaires, avait une excellente réputation, mais il était un peu excentré par rapport au reste du campus.
« Le LONELI ? C'est au bout du monde, on avait parlé de fusionner avec un institut du voisinage ! »
« Oui, mais puisque de toute manière ce ne sera qu'une fusion administrative ?… »
Sans qu'on ait trop su pourquoi, la discussion avait brutalement basculé de « ne fusionnons pas, c'est inutile » à « avec qui allons-nous fusionner ? », mais les intervenants avaient conservé tout leur ressentiment. Chaque nouvelle proposition soulevait systématiquement une opposition farouche, qui la taillait en pièces dans la minute. Après quelques minutes de discussion échaudée, il ne restait plus qu'une option ; j'ai timidement lancé : « Et le GIGANT ? Personne ne parle de fusionner avec eux ? ».
Le Groupement Interuniversitaire de Géophysiologie Appliquée aux Nouvelles Technologies avait le double avantage de la proximité et de la qualité de sa réputation. C'est notre directeur qui s'est chargé d'éliminer cette dernière possibilité : « Le GIGANT ? Jamais ils ne voudront fusionner avec qui que ce soit ! À leur dernière évaluation, on leur a reproché d'être trop gros, on leur a conseillé de se scinder en deux instituts plus focalisés. La mode est aux instituts efficaces, agiles. Comment espérer concurrencer les instituts les plus dynamiques, sinon ?… J'en sais quelque chose, je faisais partie de leur jury d'évaluation. ».
La discussion était dans une impasse. Sophie s'est alors levée pour proposer une sortie de crise :
« On n'a qu'à procéder dans l'autre sens ! Faisons savoir que notre institut est ouvert à des discussions pour une fusion, et attendons de voir qui nous contacte ! On pourrait passer une petite annonce dans les journaux scientifiques, comme ça au moins, on serait sûrs que tous ceux qui nous appellent seront au moins intéressés ! »
Faute de mieux, c'est donc la solution qui a été retenue. La semaine suivante, notre institut faisait passer son annonce, et les réponses ont commencé à nous parvenir. Deux mois plus tard, à l'expiration du délai que nous avions fixé, nous avons organisé une nouvelle assemblée générale, pour que notre directeur mette tout le monde au courant des contacts qui avaient été noués, et pour décider de la suite à donner.
« Alors voilà : si on laisse de côté les candidatures farfelues, nous avons été contactés par deux instituts : le LUSER et le LONELI… »
Brouhahas dans la salle : allions-nous revivre la dispute de la première assemblée générale ? Le directeur a voulu couper court au conflit qui s'annonçait :
« Je sais que chaque option a ses partisans, et je ne veux pas de nouvelle prise de bec. Alors, ce que je propose, c'est qu'on leur demande de fusionner ensemble nos trois instituts. »
Cette solution, qui visait apparemment à contenter tout le monde, a surtout réussi à déplaire à tous : les critiques qui avaient été formulées contre chaque institut demeuraient, et se renforçaient maintenant de celles qui avaient été formulées contre l'autre. Il restait aussi quelques opposants farouches à la simple idée d'une fusion, et ceux-là s'offusquaient de voir les projets de fusion prendre de l'ampleur. Isabelle s'est adressée à notre directeur :
« Euh… tu parlais de candidatures farfelues. De quoi s'agit-il exactement ? »
Tout le monde a dressé l'oreille, curieux de savoir quel genre d'institut loufoque avait pu demander à se rapprocher de nous. Notre directeur a souri, et, avec l'air de celui qui s'autorise un petit aparté pour s'amuser, mais qui souhaite rapidement revenir au débat principal, a précisé :
« En fait, je parlais “des” candidatures farfelues, mais il n'y en a eu qu'une. Mais une belle ! C'est un labo situé en Angleterre ! Ils veulent fusionner avec nous ! D'Angleterre ! »
Un murmure amusé de l'assistance a salué son intervention. Fusionner avec un labo qui se trouve à des centaines de kilomètres ? On aurait du mal à faire des séminaires internes en commun ! Seul, Jérôme ne semblait rien y voir d'étonnant :
« Qu'est-ce qui vous fait rigoler ? Ça existe, les fusions internationales ! Ce qui en résulte, ça s'appelle une “unité internationale”, j'en ai déjà vu une. »
Au début, personne ne semblait prendre Jérôme au sérieux. Mais, devant son insistance, il a fallu se donner la peine de lui présenter les innombrables défauts du système :
« Mais quand tu organises un séminaire dans la partie française du labo, tu crois vraiment que les Anglais vont faire l'aller-retour en avion pour assister à une heure de topo ? »
« Bah, de toute façon, même dans notre labo franco-français, quand on organise un séminaire, il n'y a pratiquement personne qui se déplace… » (là, il fallait reconnaître que Jérôme avait raison)
« Et comment tu veux construire un esprit d'institut, une culture commune ? On ne se verra jamais ! »
« Bien sûr que si ! D'ailleurs, moi, j'échange beaucoup plus avec les collègues de ma thématique, qui se trouvent sur tous les continents, qu'avec mes voisins de couloir, qui bossent sur un sujet complètement différent ! » (tout le monde s'est fait la réflexion que, finalement, il se trouvait dans le même cas)
« Mais l'administration de la recherche est complètement différente dans les deux pays ! Ils n'ont pas les mêmes types de postes que nous, pas les mêmes contraintes budgétaires, pas les mêmes administrations… »
« Pas grave ! Chacun bosse comme il avait l'habitude, juste, on fera ensemble partie du même institut transnational ! Un peu comme quand vous collaborez avec des labos étrangers : vous ne leur demandez pas de fonctionner comme nous ! » (quelqu'un a ajouté : « Heureusement pour eux ! » et tout le monde a rigolé, faute de savoir quoi reprocher d'autre à l'idée de Jérôme)
Isabelle ne semblait pas encore convaincue ; elle s'est retournée vers notre directeur : « Et ce labo anglais, qu'est-ce qu'ils espèrent y gagner, à fusionner avec nous ? Ils te l'ont dit ? »
Notre directeur a dû sortir son ordinateur portable pour relire le message qu'il avait reçu de ces fameux Anglais — il ne l'avait visiblement lu que distraitement quand il l'avait reçu. Il a retrouvé le message, et l'a parcouru rapidement, pour nous le résumer ainsi :
« Alors, voyons voyons… Ils me disent qu'ils seraient honorés de se rapprocher d'un institut de la qualité du nôtre… Qu'ils apprécient énormément notre travail… Qu'ils veulent encourager notre esprit d'ouverture… Et, ah tiens ! Ils expliquent, que, s'ils appartiennent à une unité internationale franco-anglaise, ils pourraient donc avoir une adresse postale en France, ce qui les rendrait éligibles aux différents financements français, et aux financements européens après le Brexit… »
Tout le monde a poussé un grand « Ah, c'est donc ça ! » en entendant le dernier argument. C'est vrai que, à bien y réfléchir, l'idée n'était pas bête : de nombreux financements sont spécialement réservés aux laboratoires établis en France, et si le labo anglais pouvait émarger dans les deux pays, il doublait l'assiette de ses financements disponibles. Quelqu'un s'est écrié : « Eh, mais ! Nous aussi, du coup, si on fait cette unité internationale, on aurait le droit de candidater aux financements anglais ! ». Une excitation subite s'est propagée dans toute l'assistance, tous les yeux se sont mis à briller.
« Mais c'est vrai ! Il y a des financements très généreux en Angleterre, mais ils sont réservés aux labos anglais — ça nous permettrait d'y candidater ! »
« Et les ouvertures de postes ! On pourrait recruter des gens ici, qui seraient payés par l'université anglaise ! »
Tout le monde y allait de son argument, l'enthousiasme avait gagné même les plus sceptiques, et la discussion a tourné au joyeux brouhaha, où chacun renchérissait avec une nouvelle trouvaille, un nouvel argument en faveur de cette fusion transnationale. Les interventions se sont progressivement désinhibées (« Et pourquoi ne fusionner qu'avec ces Anglais ? Puisqu'on peut faire des fusions à trois instituts, il faudrait aussi fusionner avec des Américains, ce sont eux qui ont le plus de financements nationaux ! » ; « Non, les plus riches, ce sont les Chinois ! Ajoutons aussi un labo chinois ! » ; « Des Japonais ! Je veux des Japonais ! »), et quand finalement cette euphorie collective a fini par se calmer, notre directeur a synthétisé le résultat de la réunion :
« Bon, c'est très bien, tout ça ! Mettons sur pied un petit comité chargé de recenser les instituts étrangers susceptibles de fusionner avec nous, et on les contactera individuellement pour leur présenter le projet… »
Au cours des semaines suivantes, notre institut a donc envoyé des invitations de fusion tous azimuts, et, si la plupart de nos correspondants ont simplement ignoré la demande, nous avons réussi à attirer l'attention de laboratoires situés sur pratiquement tous les continents. Nous faisions valoir à nos collègues que la fusion leur permettrait de candidater aux financements français (en passant sous silence l'embarrassante question du taux de succès), et la possibilité de recruter des chercheurs sous le statut de chargé de recherche français (en passant sous silence l'embarrassante question du taux de recrutement). Au bout de deux mois, l'affaire était bien engagée, nous allions fusionner avec un labo italien, deux labos américains, un labo australien, deux labos chinois et un labo néerlandais, en plus du labo anglais qui nous avait initialement contactés. La bonne humeur régnait dans l'institut, nous avions le sentiment d'être sortis par le haut de la situation difficile où notre mauvaise évaluation nous avait plongés.
C'est un mail de notre directeur, adressé à tous les chefs d'équipe, qui est venu ruiner tous nos espoirs. Il nous convoquait pour une réunion urgente, qu'il a entamée par ces mots :
« Je n'aurais jamais cru ça possible ! Figurez-vous que tous nos partenaires étrangers viennent de décider de fusionner entre eux — mais sans nous ! Ils m'ont écrit pour m'expliquer qu'ils n'arrivaient pas à comprendre le système de la recherche française, avec tous ses organismes de recherche, ses universités, ses agences de financement, ses agences d'évaluation… Comme leur organisation à eux est à peu près la même partout, ils me disent qu'ils n'auront pas de mal à organiser leur fusion, à condition de nous exclure. Ils sont désolés, et ils nous remercient pour cette idée de fusion internationale multiple… »
Solange s'est écriée : « Mais c'est scandaleux ! Ils n'ont pas le droit ! »
Sophie hochait la tête : « Ils ne manquent pas d'air ! Et nous, maintenant, on se retrouve à nouveau tout seuls comme des couillons… »
Notre directeur a ajouté :
« Mais tout n'est peut-être pas perdu ! Ce matin, j'ai aussi reçu un autre mail : c'est le GIGANT, ils ont vu passer notre annonce, et ils y ont réfléchi… »
Je l'ai interrompu : « Le GIGANT ? Mais c'est toi même qui nous disais qu'ils ne fusionneraient avec personne, parce que leur jury d'évaluation leur a dit au contraire qu'ils devaient se scinder en deux ! »
« Oui, justement ! Ils vont devoir se séparer d'une demi-douzaines de leurs équipes, pour répondre à cette critique. Et comme ces équipes ne sont pas assez grosses pour constituer un nouvel institut à elles seules, et que leurs thématiques se rapprochent des nôtres, ils ont pensé qu'on pourrait peut-être fusionner avec elles. Ça arrangerait tout le monde, vous comprenez : nous, parce qu'on pourra dire qu'on a fusionné, et eux, parce qu'ils pourront dire qu'ils se sont coupés en deux… »
Tout le monde hochait la tête. Pierre a risqué une question :
« Mais, euh… ça veut dire qu'il faut qu'on fasse de la place pour toutes ces équipes dans notre bâtiment ? On est déjà très serrés, ça ne va jamais rentrer ! »
Notre directeur l'a tout de suite rassuré :
« Non, bien sûr ! Pour que ça ait vraiment l'air d'une fusion, il faut que ces équipes restent dans leur bâtiment actuel, il ne faut pas donner l'impression que c'est juste notre institut qui a grossi ! Ces équipes resteront dans le bâtiment du GIGANT, mais elles seront administrativement rattachées à notre institut. »
Marie restait suspicieuse :
« Donc tu nous promets qu'on n'aura pas besoin de déménager, ou de se tasser pour leur faire de la place ?… »
« Ah, ça ! S'il y a bien une chose que je peux vous garantir, c'est que nos tutelles n'ont pas les moyens de mettre un sou dans cette histoire ! C'est la seule chose dont je sois absolument certain : rien ne bougera, il n'y aura pas de nouveau bâtiment, et personne ne devra se déplacer, parce qu'on n'aura pas les moyens de le faire ! »
Nous nous regardions tous, avec un petit sourire satisfait : finalement, l'histoire ne se terminait pas si mal ; à la prochaine évaluation, nous allions pouvoir montrer une fusion, sans en subir les conséquences désagréables.
C'est ainsi que notre institut a officiellement fusionné avec un morceau du GIGANT, mais que rien n'a vraiment changé. Quatre ans plus tard, à notre évaluation suivante, nous étions heureux de pouvoir montrer au jury que nous avions scrupuleusement suivi ses recommandations, et nos collègues du GIGANT ont connu le même plaisir de leur côté.
Mais, depuis que le monde est monde, tous les jurys d'évaluation sont confrontés au même problème : s'ils ne trouvent rien à reprocher, on va soupçonner qu'ils ont mal fait leur travail. Ils se sentent donc, plus ou moins consciemment, obligés de formuler quelques critiques. Nos deux jurys, après avoir étudié la nouvelle situation administrative, ont donc jugé que, pour des raisons de rationalisation géographique, « une nouvelle gouvernance, axée sur la réduction des hétérogénéités de localisation » s'imposait. Après quelques jours de discussion, nous avons donc décidé de rendre ses équipes au GIGANT, en présentant ça comme une recommandation officielle de nos deux jurys.
Fin